mercredi 28 septembre 2011

Quel avenir pour l'UMP ?

Après la perte du Sénat qui vientr de basculer à gauche, une Droite populaire qui pèse de plus en plus et impose ses condtions, une érosion de son aile centriste avec le départ de messieurs Borloo et Morin, on peut se poser la question de l'avenir à moyen terme de l'UMP.

En effet, si l'UMP venait à perdre les élections présidentielle et législative de 2012, ce qui n'a rien d'impossible, l'impact sur le mouvement pourrait être majeur. Si le centre parvient à se constituer un groupe parlementaire assez solide du Mouvement démocrate (Modem) au Nouveau centre (NC) et que le Front national (FN) augmente sa présence, il ne parait pas invraisemblable de voir l'aile droite de l'UMP se rallier plus ou moins au FN et l'aile gauche aux centristes avec pour résultat une UMP limitée à un pôle gaulliste, libéral autour d'un François Fillon par exemple. L'UMP serait alors un RPR bis.
En continuant dans les hypothèses, on devrait voir un renforcement à l'Assemblée nationale du PS et d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). Concernant le Modem, c'est possible si François Bayrou parvient à faire un bon score à la présidentielle et qu'il parvient à ressembler les centristes de droite contrairement à 2007 et les centriste de gauche dans une moindre mesure du fait de la présence du Parti radical de gauche (PRG) et d'EELV. Pour l'extrême-gauche, il est difficile de voir l'avenir des partis.

jeudi 15 septembre 2011

Utopie (?) : vers la constitution d'une marine de guerre européenne.

Bien que n'étant absolument pas spécialiste de la marine et de ses enjeux - je laisse cela à messieurs Coutau-Bégarie, Henrotin et "Colbert" - ce petit article a pour but de lancer une petite tempête de cerveau si certains le souhaite.


Bien que l'Union européenne traverse une crise sans précédent menaçant selon certains de la faire disparaitre, il est probable qu'elle s'en sorte grâce à un saut fédéral budgétaire1. Concernant la marine, la constitution d'une force navale européenne (FNE) me parait prometteur puisque cela permettrait de régler les problèmes de budget et de volume insuffisant des forces (sujet « préféré » du Marquis de Seignelay cité ci-dessus) grâce à une mutualisation des matériels2, des procédures et ce pour les trois missions suivantes :
            • action de l'État en mer, le cumul des ZEE des États-membre faisant de la ZEE européenne la première du monde3 ;
            • défense des côtes et des voies commerciales ;
            • projection des forces.

Afin d'y répondre, la FNE serait constituée de trois composantes :
            • une composante côtière équipée de patrouilleurs furtifs et non-furtifs ,– armement : missiles, canons, drones... –, d'avions de patrouille, de radars côtiers... ayant pour missions le sauvetage, le contrôle de la ZEE en terme de police mais également contre des navires de guerre grâce à la techno-guérilla navale ;
            • une composante hauturière/océanique composée de 3 portes-avions, de plusieurs portes-aéronefs/hélicoptères, de BPC, de sous-marins, de navires de guerre lourd (nombreux missiles, canons, drones) plus ou moins spécialisés (lutte anti-aérienne [AA]/sous-marine [ASM]...) ;
            • une composante « sealift » dont les navires répondant à des normes civilo-militaires seraient loués en temps de paix à des compagnies de commerce et récupérés pour des mission de projection en cas de besoin.

La mise en place d'une telle force ne paraît pas trop compliquée, les différentes marines nationales ayant déjà l'habitude de collaborer au sein de l'OTAN ou de l'EUROMARFOR. Il ne s'agit pas ici de constituer des équipages multinationaux du fait du problème de la langue4 et du maintien des navires sous le pavillon national pour des missions autonomes, l'UE étant encore pour longtemps divisible en terme de politique étrangère. D'ailleurs, les forces océaniques stratégiques française et britanniques ne pourraient rentrer dans ce système du fait de l'autonomie de la dissuasion nucléaire.

Notes.

1 Malgré tout, la disparition de l'UE, nonobstant les premiers et lourds désagréments, pourrait se révéler bénéfique en permettant de reconstruire une UE sur des bases plus solides, plu démocratiques, plus sociales tout en évitant les erreurs de conception actuelles.
2 Mais cela pose la question de l'avenir des différentes industries de construction navales.
3 Je ne dispose pas du chiffre exact, les différents statuts des territoires annexes posant problème.
4 Bien que l'on connaissance ma position dessus : l'espéranto.

dimanche 11 septembre 2011

Les syndicats dans l'OCDE.



D'après les données fournies par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), on constate que le taux de syndicalisation est relativement faible avec une moyenne OCDE de 17,9 %. Seuls 3 pays ont un taux inférieur à 10 % : la Turquie, l'Estonie et la France. Les États où le taux de syndicalisation est supérieur à 50 % sont la Belgique et les États scandinaves (bien que la Suède ai vu son taux de syndicalisation perdre 10 points depuis 2004) où règne une social-démocratie relativement solide et donnant un pouvoir important aux syndicats.

La syndicalisation n'est pourtant pas un handicap comme le montre l'évolution du PIB en 2007 et en 2008 avec des croissances/décroissances touchant sans distinction États très syndiqués ou non.